Lutte anti-vectorielle et mobilisation sociale contre le moustique tigre

ARS PACA - 2023

En Provence-Alpes-Côte d'Azur, 97 % de la population vit au contact du moustique tigre. L'ARS Paca rappelle les modes de transmission des maladies véhiculées par le moustique tigre, le dispositif de surveillance et de lutte mis en oeuvre chaque année du 1er mai au 30 novembre. Enfin, chacun, avec des gestes simples, peut se protéger et protéger ses proches.

La lutte contre le moustique tigre, vecteur de virus, est un élément essentiel de la prévention contre les maladies transmises par le moustique tigre (chikungunya, dengue, Zika). Elle permet de réduire ou d’interrompre la prolifération des moustiques.

La lutte contre le moustique tigre repose d'abord sur la participation de tous pour détruire les gîtes larvaires, car 80% des gîtes se trouvent dans nos jardins ou nos terrasses. C'est pourquoi l'ARS Paca et ses partenaires mène des campagnes d’information sur la façon de supprimer les eaux stagnantes dans lesquelles le moustique pond ses œufs et se reproduit.

Comment se protéger des maladies transmises
par le moustique tigre ?

Bien que nuisants, tous les moustiques ne transmettent pas de maladies. Aedes albopictus est un moustique tropical plus connu sous le nom de "moustique tigre" qui peut transmettre le chikungunya, la dengue et le Zika. A l'exception des Hautes-Alpes où son implantation reste limitée, il est présent et actif sur l'ensemble de notre région.

Pour se protéger il faut faire en sorte de limiter la prolifération du moustique, par la suppression des eaux stagnantes dans lesquelles la femelle pond, et éviter de se faire piquer en portant des vêtements longs et amples et utiliser des répulsifs.

Les mesures prises lorsqu’un cas de dengue, de chikungunya ou de Zika est déclaré

En France, tous les départements sont concernés par un risque de développement de maladies transmises par les moustiques.

Lorsqu'un cas de dengue, de chikungunya ou de Zika est déclaré à l’ARS Paca, deux types de mesures sont prises.

Les mesures de protection des personnes

Des mesures sanitaires de protection de la personne malade et de ses proches sont prises avec une enquête de voisinage et la mobilisation des hôpitaux et des professionnels de santé du secteur concerné afin de retrouver les personnes qui auraient pu être contaminées.

Des  mesures de lutte anti vectorielle

  • une enquête épidémiologique afin de lister les lieux fréquentés par la personne malade lors de sa période de contagiosité ;
  • une enquête entomologique autour de chaque lieu fréquenté par le malade ;
  • un traitement biocide uniquement lorsque des moustiques adultes sont présents sur un ou plusieurs des lieux fréquentés par le malade.

L’objectif de ces mesures est d’éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes, pour éviter tout risque de propagation du virus.

Lors de la réalisation de traitement biocide : l'EID Méditerranée intervient à l’aide d’un nébulisateur depuis la voie publique, en fin de nuit, ainsi que directement au domicile de la personne.


Une nouvelle gouvernance pour la lutte anti-vectorielle

Depuis 2020,  Les agences régionales de santé ont la responsabilités des missions de surveillance entomologique et d'intervention autour des cas humains d’arboviroses (maladies transmises par les moustiques). Elles peuvent exercer leurs prérogatives directement ou les confier à des organismes publics ou privés habilités.

En région Paca, c’est l’EID Méditerranée qui a été retenue pour exercer les missions de surveillance entomologique et d’intervention autour des cas humains  d’arboviroses pour le compte de l’ARS Paca.

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