La publication de chiffres clés et d'informations plus détaillées sur le risque routier professionnel en France doit permettre la mobilisation des branches professionnelles, des entreprises, des représentants des salariés, des salariés eux-mêmes et de l'ensemble des acteurs de la prévention pour améliorer sa prise en compte. Cette synthèse de cinq pages présente sous forme tableau de bord (infographies, tableaux, etc.) les chiffres-clés (2022) relatifs aux causes de mortalité au travail. Elle vise à sensibiliser les acteurs de l'entreprise et à mieux agir en prévention. Elle est issue d'une collaboration entre différents ministères (Travail, Santé, Intérieur), la Cnam, la MSA, Santé publique France, et l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). Les indicateurs sur le risque routier professionnel rassemblés proviennent de l'exploitation des données d'indemnisation des accidents du travail et des accidents de trajet des deux principaux régimes de Sécurité sociale cités ci-dessus (régime général et le régime des salariés affiliés à la Mutualité sociale agricole), ainsi que des données sur les accidents corporels de la circulation routière directement recueillies sur les lieux de l'accident par les forces de l'ordre centralisées par l'ONISR. L'analyse statistique des causes et circonstances des accidents routiers liés au travail constitue un des éléments incontournables pour approfondir la connaissance du risque, établir un diagnostic précis et orienter en conséquence la politique de prévention. L'essentiel du risque routier professionnel, indique que chaque année, les accidents routiers professionnels (accidents de trajet domicile-travail et accidents de mission confondus) sont la deuxième cause de mortalité au travail en France. 485 personnes ont été tuées lors d'un déplacement lié au travail en 2022. Outre les décès, ces accidents peuvent avoir des conséquences graves pour la santé des salariés. Ils sont aussi facteur de désorganisation pour les entreprises. Ce risque est ainsi identifié comme un des risques prioritaires du quatrième Plan santé au travail 2021-2025 et comme une priorité de la politique de la sécurité routière.